
Une réflexion de longue date
L’idée d’une rationalisation de la carte intercommunale était dans l’air depuis plusieurs années quand la loi du 16 décembre 2010 sur la réforme des collectivités territoriales est venue renforcer ce projet. Convaincus de la nécessité de créer une nouvelle entité, les élus communautaires du Nord Drôme avaient déjà débuté leur réflexion, en vue d’un regroupement avec d’autres structures.
En 2011, le Préfet de la Drôme prévoyait dans son premier schéma départemental de coopération intercommunale la fusion des communautés de communes des Deux Rives, de la Galaure et des Quatre Collines. Avec Rhône Valloire, ces dernières ont décidé de mener une réflexion sur l’opportunité d’une fusion à quatre, pour créer une structure de plus grande envergure, rassemblant quelque 43 000 habitants et trente-cinq communes.
Les nombreuses problématiques communes (développement de l’attractivité économique et touristique, renforcement des services aux habitants, préservation des paysages et des espaces agricoles, etc.) ont conduit les élus des communes à se prononcer en faveur d’un regroupement des quatre intercommunalités, par un vote en juin 2012. Présenté au préfet de la Drôme, le projet de fusion à quatre a finalement été entériné en septembre par un arrêté préfectoral définissant le périmètre.
La préparation de la fusion, a dès lors pu commencer. Alors que la réflexion sur la nouvelle structure intercommunale se poursuivait avec les élus locaux (Ateliers du territoire, etc.), l’arrêté préfectoral de fusion pris en mai 2013 a défini les contours de Porte de DrômArdèche, structure basée à Saint Vallier, dont le conseil compte cinquante-huit membres.
Depuis le 1er janvier 2014, la communauté de communes Porte de DrômArdèche, un nom choisi en concertation avec l’ensemble des élus municipaux concernés, a fait son apparition dans le paysage politique de la Drôme et de l’Ardèche. L’histoire de ce nouveau territoire s'écrit aujourd'hui.